Ces derniers temps nous remarquons que les anciennes maladies reviennent peu à peu en France. Cela fait longtemps qu’on entend plus parler de la tuberculose, de la gale ou du scorbut. Et pendant que ces maladies font leur retour en force, d’autres maladies dites exotiques se font une place. Voici une analyse complète sur le sujet.
Le retour effectif de la gale
Beaucoup de Français et plus précisément les médecins croyaient que certaines anciennes maladies n’existaient pas ou ne reviendront plus jamais. Mais ils ont vite réalisés qu’ils avaient tort puisque les maladies comme la rougeole, la gale ou la tuberculose sont de retour. Pendant ce temps quelques maladies exotiques s’installent. Il s’agit de la peste ou le choléra dont le site MediProStore en parle également. Nombreux sont tout de même les Français qui se demandent comment ces vielles maladies ont su faire leurs réapparitions. En effet les raisons sont multiples, mais on peut en citer quelques-unes : Le refus des vaccins, la précarité, les migrations et les voyages. Mais la France fait partie des pays en Europe les plus habiles dans l’évolution des politiques sanitaires. Ainsi, face à cette situation, tout un plan a été déjà tracé.
Selon le haut conseil de la santé publique (HCSP), on note une augmentation de 10 % sur le nombre de victime de gale depuis 2002. C’est-à-dire sur une population de 100 000 personnes, on recense 328 cas. La gale est causée principalement par un insecte dit acarien qui une fois sur notre peau, se nourrit et y implante ses œufs. Après, l’on remarque une lésion de la peau qui en plus de faire mal, gratte énormément. Les environnements propices à la dissémination de la gale sont les maisons de retraite et les écoles.
Le scorbut fait son retour
La maladie des marins plus connue sous le nom de scorbut, a également fait son grand retour. Il a été identifié par des docteurs et chercheurs en 2015 dix patients qui souffraient de scorbut. Cette maladie fait partie des plus mortelle si elle n’est pas vite traitée. Elle est causée par une carence en vitamine C ou à une insuffisance d’apports en légumes frais et en fruit. Pour dire simple, la non-consommation bio augmente le risque d’attraper un scorbut. Comme l’on le remarque souvent, la majorité des familles qui sont atteintes du scorbut n’ont pas souvent les moyens pour se procurer souvent des produits biologiques. Ainsi la maladie touche en principalement les familles pauvres. Une étude a été réalisée dans ce cadre et a révélé que certaines personnes qui souffrent de scorbut sont alcooliques, sans-emploi ou sont atteintes de maladies psychiatriques.
La rougeole
Concernant la rougeole, le seul moyen de se protéger, c’est la vaccination. Depuis des années, nous avons noté une diminution de cas de rougeole mais malheureusement vers la fin de l’année 2017, elle refait peu à peu surface en France. Entre novembre 2017 et juillet 2018, la Santé Publique France a enregistré 2741 victimes de la rougeole. Toujours selon la SPF, cela serait causé par le défaut de vaccination. Normalement au minimum 95 % des nourrissons devraient être vaccinés mais on remarque que seulement 79 % le sont. Une seule personne atteinte de cette maladie peut en contaminer 20 autres, et sa prévention ne se repose que sur la vaccination. Des mesures ont été prises depuis le 1er janvier 2018 obligeant les parents à faire vacciner leurs nourrissons. Les nourrissons qui ne respecteront pas ces règles n’auront pas accès aux crèches.
Des régions sont touchées par la tuberculose
La tuberculose est également dans la liste des fâcheuses maladies qu’on croyait ne plus voir en France. Mais total est la déception lorsqu’on remarque que tous les ans, des personnes en souffrent dans toute la France, surtout à Mayotte ou en Guyane. L’Ile-de-France n’est pas en reste et présente de nombreux cas de personnes infectées. Les personnes sans domicile fixe sont la proie préférée de la tuberculose. On note en moyenne chez 100 000 personnes sur 167 cas. Les vaccins contre la tuberculose existent et sont fortement recommandés pour les enfants qui sont exposés.
Le choléra présente en Algérie
Une épidémie qui a enregistré pas moins de 61 cas détectés et 2 décès est actuellement sous contrôle. Le niveau d’alerte a été rehaussé au niveau du ministère de la santé en France même si aucune mesure n’a été encore prise. Cependant la seule action a été de donner des conseils de vigilance aux voyageurs et aux compagnies aériennes qui effectuent des vols entre la France et l’Algérie. Les avions comportant des vomissements et des diarrhées doivent être désinfectés. Cotés conseils, rien de nouveau. Il faudra simplement dire aux voyageurs de se laver les mains, d’éviter les fruits et les légumes même s’ils sont lavés, de ne consommer que des aliments cuits et d’éviter les glaçons.
La bilharziose ne finit pas en Corse
C’est un ver hématophage appelé le Schistosoma haemotobium qui provoque la bilharziose. En Corse, depuis 2014, ce parasite est présent dans la rivière de la Solenzara et du Cavu. En tout 120 cas d’infections ont été enregistrés jusqu’à aujourd’hui. Le dernier cas, c’était en 2016. La bilharziose peut se compliquer et créer la bilharziose uro-génitale. Cette forme de bilharziose expose à des risques génitaux et urinaires.
Le virus West-Nil présent à Nice
D’après l’ARS, 11 personnes ont été infectées par le virus dans les Alpes en début d’année 2018. Sur les 11 personnes, 10 ont été guéries totalement tandis que la onzième personne reste hospitalisée puisque son cas paraît plus grave. En dehors de la France, triste est de remarquer que ces cas évoqués plus haut sont également présents en Grèce et en Italie. Ainsi tous les pays du monde sont concernés et une prochaine pandémie qui approche à petit pas.